Adolphe Boireau nait le 2 juillet 1878 à Gagny (Seine-et-Oise, act. Seine-Saint-Denis). Il est le fils d’Émilie Waqua et d’Antoine Boireau, champignonniste d’abord à Saint-Maur-des-Fossés (Seine, act. Val-de-Marne) puis à Gagny.
De santé faible et de petite taille, exerçant le métier de charcutier, Boireau fait un service militaire en 1901-1902. Il s’installe ensuite à Saint-Maur, une partie de sa famille vivant toujours dans cette commune et dans celle voisine de Joinville-le-Pont. Il épouse en juillet 1905 à Saint-Maur Berthe Forest, blanchisseuse. Ils s’installent à Joinville avant 1914, avenue du Parc dans le quartier de Polangis.
Mobilisé pendant la première guerre mondiale, Boireau est blessé le 30 mai 1916 à Chattancourt, Meuse, village qui commande l’accès à la colline du Mort-Homme, dans le secteur de Verdun. Victime d’un éclat d’obus qui le touche à l’arcade sourcilière gauche et à l’avant-bras droit, soigné pendant deux mois, il reprend un service armé et est cité à l’ordre du régiment en juin 1917 : « bon soldat, courageux et dévoué, a continué à assurer la liaison entre sa section et la compagnie pendant un fort bombardement ». Il est décoré de la croix de guerre.
C’est probablement Adolphe Boireau qui contribue à créer des jardins potagers dans le quartier de Polangis pendant la première guerre mondiale, dans le cadre d’un comité d’action agricole, initié par Chavignot, ingénieur et propriétaire du domaine de Polangis ainsi que Eugène Jodelay, agriculteur, directeur de la Ferme de la Faisanderie dans le Bois de Vincennes. Ces jardins vont permettre à une centaine de famille de produire de quoi se nourrir pendant la période de la guerre.
Adolphe Boireau était apparenté à Antoine Boireau (1872-1934), boulanger, conseiller municipal de Joinville-le-Pont (1925-1929).
La date de décès d’Adolphe Boireau n’est pas connue. Il avait une fille et son épouse résidait toujours à Joinville en janvier 1957, au moment de sa mort.
commenter cet article …